La découpe grossière terminée, je peux passer aux choses sérieuses à l’ajustage..
Comme mentionné auparavant, je compte fraiser les bords précisément à l’aide de mon gabarit et d’une fraise à copier. Mais ces petites choses étant fragiles (et que je n’ai encore jamais utilisé une défonceuse [hur hur hur] de ma vie), j’enlève le gros de la matière en ponçant. Cela me permet également d’avoir des angles à l’équerre, ce qui facilitera le fraisage.
Pendant que je ponçai gaiement, j’ai eu comme une idée (en fait une grosse peur) ; Mon morceau d’acajou est encore trop épais (4cm au lieu de 3.5) et le rabot a cette fâcheuse tendance de faire sauter un peu de matière à la fin de la planche. J’ai donc arrêté de poncer et je suis allé aiguiser la lame de mon rabot.
Le rabot est un outil merveilleux, mais fatiguant.. Surtout si comme moi vous êtes un peu conmasocandide nostalgique et que vous vous êtes acheté un magnifique rabot en fonte et en bois. J’ai mis pas mal de temps pour que la lame, le brise-copeaux et la lumière soient bien ajustés, et j’ai un peu testé sur l’une des chutes pour être sur de mon coup et du sens du fil du bois. Mais une fois réglé, cet outil est vraiment magnifique. Les copeaux bien homogènes font toute la longueur de la pièce et il n’y a aucune imperfection visible ou détectable à l’oeil ou en passant les mains.
Quelques heures et beaucoup de sueur plus tard, la guitare fait 3.6mmcm (Merci Guillaume..), a une surface parfaitement homogène et est prête pour la suite.
Vous noterez que j’ai laissé 1mm, c’est pour pouvoir lisser la surface avec une râpe, du papier de verre, enfin peu importe, quand j’aurai fini de vouloir faire des trous dessus.
Initialement publié le 23.09.2007